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Lorsque l’on parle d’utiliser des robots, nombreuses sont les personnes à se montrer sceptiques de prime abord, par crainte que les machines viennent remplacer les humains par exemple. Chez Awabot, cela est bien loin de notre vision de la robotique de téléprésence. Au contraire, nos dispositifs sont au service de l’humain. Et voici quelques-uns des enjeux auxquels la téléprésence pourrait apporter des bénéfices notables.

1. Réduire son empreinte carbone grâce à la téléprésence

Il y a de nombreuses leçons à tirer de la pandémie de Covid-19 apparue en 2019. Certaines d’entre-elles sont d’ordre environnemental. En effet, le quasi-arrêt de l’économie mondiale avait entraîné une baisse spectaculaire des émissions de CO2. Le principal gaz à effet de serre avait alors connu une baisse historique de 7% en 2020, liée aux mesures de confinement instaurées dans le monde entier, selon le bilan scientifique annuel 2020 du Global Carbon Project (GCP).


Celles de l’aviation avaient même chuté de 75%. Cependant et en dépit des
plans de relance post-Covid « verts », cela n’était qu’une parenthèse idyllique pour le climat. En 2021, les émissions sont reparties à la hausse et ne montrent “aucun signe de la diminution nécessaire et urgente pour limiter le réchauffement à 1,5 °C”  selon le dernier bilan du CGP.

décarbonisation-téléprésence

Alors que le secteur des transports représente le 1er émetteur de gaz à effet de serre en France et le 2e à l’échelle mondiale après la production d’électricité, la robotique de téléprésence pourrait bien bouleverser notre façon de concevoir notre mobilité et ainsi réduire drastiquement nos déplacements. En effet, prenons l’exemple d’un PDG d’une multinationale dont les filiales ou les usines sont réparties aux quatre coins du monde. Pour lui, il est indispensable de se rendre sur site afin de manager ses équipes et garantir la qualité des produits ou services vendus par son entreprise. Certes, la visioconférence est devenue monnaie courante, mais elle ne remplace pas une présence physique à bien des égards. Alors comment faire en sorte que ce dirigeant n’ait pas à prendre régulièrement l’avion pour se rendre du siège de sa société à une de ses implantations à l’autre du monde ? C’est là où la téléprésence entre en jeu. 

Imaginons que ce PDG déploie des solutions de téléprésence là où il doit se rendre le plus souvent. Plus besoin de voyager et d’augmenter un peu plus à chaque vol son empreinte carbone. Désormais, il est présent quand il le veut, connecté d’où il veut, auprès de ses collaborateurs ou partenaires, même si ces derniers sont à des milliers de kilomètres. Et cela en seulement quelques clics, depuis son application Beam® installée sur son ordinateur. Aujourd’hui, en téléprésence il peut se déplacer dans l’environnement distant, interagir et visualiser ce qui se passe sur site.

2. Accroître l’employabilité grâce à la téléprésence

Le taux de chômage des personnes en situation de handicap atteint 13%, contre 7,4% pour la moyenne nationale de l’ensemble de la population française, selon le tableau de bord national 2022 « Emploi et chômage des personnes handicapées » de l’Agefiph. Si le taux d’embauche de ces personnes est en hausse depuis quelques années, de nombreux progrès restent à faire. Les robots de téléprésence pourraient rendre moins difficiles le recrutement des travailleurs en situation de handicap dans les entreprises.

L’installation d’un dispositif de téléprésence permet en effet de rendre les locaux plus accessibles aux personnes à mobilité réduite notamment. Le salarié se connecte au robot depuis son domicile et se retrouve instantanément au bureau avec ses collègues. Il peut même les accompagner jusqu’à la salle de pause afin de profiter du temps convivial que représente le déjeuner.

Un détail qui n’en est en réalité pas un puisqu’il s’agit de ce genre de moments informels qui permettent la pleine intégration d’un nouvel employé, et assure à la longue la cohésion d’équipe.

Cantin Dumay peut témoigner des bénéfices notables de la téléprésence puisqu’un dispositif l’a accompagné au fil de son parcours universitaire et lui permet d’occuper le poste d’assistant éditorial pour une émission de télévision depuis maintenant plus de trois ans :

”Le robot de téléprésence a considérablement modifié les interactions que j’entretiens avec mes collègues et mon rapport au travail. En effet, les échanges avec les membres de mon équipe (au travail tout comme à l’université) se sont multipliés grâce au robot. Il m’a permis de m’inclure en quelques semaines beaucoup plus que durant les deux dernières années.”

Cantin Dumay, assistant éditorial en téléprésence pour la société H2O Productions

Cette technologie est par la même occasion un bon moyen pour pallier le nombre record d’emplois vacants. On en compte plus de 370 000 en France, selon une étude de la Dares, la direction de l’Animation de la recherche des études statistiques du ministère du Travail, un chiffre qui ne cesse d’augmenter au fil des semestres. Des problématiques de recrutement que les entreprises pourraient alléger par la mise à disposition d’un robot de téléprésence. Installé dans les locaux, ce dernier permet à une personne de travailler à distance tout en disposant d’une réelle présence au sein des bureaux. Les robots de téléprésence constituent ainsi une aubaine à la fois pour les travailleurs en situation de handicap ne trouvant pas d’emploi et les sociétés rencontrant des difficultés pour attirer de nouveaux talents.

taux emplois vacants

3. Rendre la société plus inclusive

Le marché de l’emploi n’est pas le seul domaine qui peut être rendu plus inclusif par la robotique de téléprésence. En effet, ce type de dispositif favorise l’accessibilité de nombreux environnements. Par exemple, la maladie peut empêcher des élèves et des étudiants de se rendre en classe pendant de longues périodes. Grâce au programme national TED-i, ces jeunes peuvent continuer à suivre les cours depuis leur domicile familial ou leur chambre d’hôpital.

Ce dispositif de télé-éducation conduit par le Ministère de l’Éducation Nationale et de la Jeunesse est à l’origine de la plus grande flotte de robots de téléprésence au monde à une telle échelle. Ce sont notamment plus de 1 750 Beam® qui ont été déployés en France métropolitaine et dans les DROM-COM. Un programme permettant non seulement de garantir l’égalité des chances de chaque élève, mais aussi de faciliter le retour en classe.

Un élève qui continue à être à l’école malgré la maladie grâce au robot de téléprésence est un élève qui continue à interagir avec ses camarades et ses professeurs, et par conséquent qui entretient le lien social avec eux et garde ainsi ses repères. Ce sentiment de “double-peine” que celui-ci peut ressentir du fait d’être non seulement affecté physiquement par la maladie, mais en plus de se sentir isolé est donc atténué grâce à cette continuité pédagogique assurée en téléprésence.

La téléprésence s’est en effet démocratisée au fil des dernières années dans le monde sportif. Elle permet de rendre ce milieu plus inclusif en donnant un accès privilégié à des jeunes, empêchés par la maladie ou le handicap, aux événements sportifs internationaux. Une parenthèse enchantée qui leur offre l’opportunité de s’évader le temps d’un instant de leur quotidien au milieu des blouses blanches et des chambres aseptisées.

Ainsi les robots de téléprésence sont bien plus que de simples outils de visioconférence mobile. La téléprésence apporte des réponses concrètes à des enjeux sociétaux majeurs comme la décarbonation, l’employabilité ou encore l’inclusion. Et cela tout en étant elle-même une technologie facile d’utilisation et accessible à tous. Un ordinateur, un robot et une bonne connexion suffisent à mener tout simplement de grands changements !