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L’inclusion est un challenge majeur de notre époque. Aujourd’hui, selon le Ministère du Travail, du Plein emploi et de l’Insertion, plus de deux millions de personnes sont en situation d’exclusion. Pourtant certaines d’entre elles souhaitent travailler, mais différentes raisons font qu’elles peinent à retrouver le chemin de l’emploi (âge, santé, mobilité, origine, qualification, interruption de carrière, etc). Les robots de téléprésence pourraient bien aider ces personnes à décrocher un emploi, toucher un salaire et ainsi se projeter durablement dans la vie active.

Rendre le marché de l’emploi plus inclusif par la téléprésence

Selon une étude de la direction de l’Animation de la recherche des études statistiques du ministère français du Travail (Dares), on compte en France plus de 6 millions de chômeurs en France. Et pourtant, le nombre de postes vacants explose dans l’hexagone. Pire encore, il n’y aurait jamais eu autant d’emplois non pourvus. Une situation paradoxale dont les répercussions sont à la fois économiques, sociales et sociétales. Ce paradoxe touche plus particulièrement les personnes en situation de handicap.

En effet, ces dernières représentent 15% des chômeurs français contre 8% de la population générale. La robotique de téléprésence, dont les bénéfices en termes de continuité pédagogique, grâce au programme TED-i, ne sont plus à prouver, pourrait répondre en partie à ces problématiques d’employabilité. Elle serait en effet un moyen de faire tomber cette barrière à l’emploi en offrant aux personnes empêchées l’opportunité de travailler depuis chez elles, sans avoir à se déplacer physiquement au bureau.

Cantin Dumay en est un exemple probant puisqu’un robot de téléprésence l’a accompagné au fil de son parcours universitaire et lui permet d’occuper le poste d’assistant éditorial pour une émission de télévision depuis maintenant trois ans.

Le robot de téléprésence a considérablement modifié les interactions que j’entretiens avec mes collègues et mon rapport au travail. En effet, les échanges avec les membres de mon équipe (au travail tout comme à l’université) se sont multipliés grâce au robot. Il m’a permis de m’inclure en quelques semaines beaucoup plus que durant les deux dernières années.

Cantin Dumay, assistant éditorial pour la société H2O Productions

La téléprésence pour dépasser les obstacles à l’embauche liés au handicap

Comme le dernier baromètre Agefiph-Ifop relatif à la perception de l’emploi des personnes en situation de handicap parue en 2022 le démontre, l’intégration au sein des entreprises de travailleurs en situation de handicap reste perçue comme étant difficile par le grand public, les recruteurs et par les personnes en situation de handicap elles-mêmes.

Or, installer un robot de téléprésence dans les locaux d’une entreprise afin qu’une personne en situation de handicap puisse travailler depuis son domicile permet de remédier à une bonne partie des freins à l’embauche dûs au handicap. Le salarié empêché n’a en effet pas besoin de se déplacer jusqu’au bureau et peut ainsi travailler depuis son domicile, tout en étant physiquement présent aux côtés de ses collègues à travers le robot de téléprésence. Une démarche qui s’accompagne par ailleurs d’une politique ressources humaines structurée et d’une mobilisation interne permettant d’assurer la bonne intégration dans l’entreprise du salarié en téléprésence.

Inclusion des personnes en situation de handicap au marché du travail : un enjeu sociétal majeur

Faciliter l’accès des personnes en situation de handicap au marché de l’emploi tout en palliant aux difficultés de recrutement des entreprises, telle est très certainement l’avenir de la robotique de téléprésence. En effet, embaucher une personne en situation de handicap, c’est en effet lui permettre de sortir d’une certaine forme d’exclusion sociale. Une mission dont les bénéfices seraient non seulement économiques pour la société dans laquelle nous vivons, mais d’autant plus sociales, comme l’indique le témoignage ci-dessous, issus du Vademecum 2022 du guide « Inclusion par l’emploi ».

"La mise en place des politiques d’inclusion par l’emploi répond, tout d’abord, aux fortes difficultés de recrutement que les entreprises rencontrent aujourd’hui. Il y a une nécessité d’ouvrir des recrutements à une plus grande diversité de talents, au-delà de leur stricte conformité aux profils habituels ; cela représente également un surcroît de valeur au sein de l’entreprise."

Maya Atig, directrice générale de la Fédération bancaire française et présidente du comité Inclusion par l’emploi du Mouvement des entreprises de France

Ainsi, notre ambition est de contribuer à réduire le taux de chômage des personnes en situation de handicap, aujourd’hui évalué à 14%, et de répondre à des problématiques d’employabilité, notamment du côté des secteurs en tension. A travers nos solutions et notre expertise, nous avons à cœur de démontrer que le développement du travail à distance est une opportunité à saisir pour atteindre le plein emploi et favoriser l’inclusion dans le milieu professionnel.

Faciliter le quotidien des publics empêchés est notre vocation depuis plus de 11 ans chez Awabot. C’est pourquoi favoriser l’accès à l’emploi des personnes en situation de handicap nous tient tout particulièrement à cœur et fait partie de nos priorités. « Nous voulons rendre « télétravaillable » des secteurs qui ne le sont pas pour réduire les inégalités d’accès à l’emploi » affirme Jérémie Koessler, Président d’Awabot.