Votre dose mensuelle de news robotiques !
Et pour commencer l’année 2019 dans le respect des traditions, nous vous proposons une revue robotique aux allures de bonnes résolutions !
Résolution n°1 : augmenter ses capacités d’adaptation face à l’inconnu
Encore peu utilisé, le Deep Reinforcement Learning permettrait à la robotique mobile de davantage appréhender l’inconnu et ainsi, de gagner en adaptabilité en comparaison des technologies plus classiques de SLAM.
En atteste les travaux du RoboticLab de l’Université des Sciences Appliquées de Gelsenkirchen en Allemagne.
Augmenter la capacité d’un robot mobile à apprendre et s’adapter, un défi que Starship Robots relève également grâce aux réseaux neuronaux.
Really good article discussing the challenges of developing a LiDAR less delivery robot. « When teaching a machine, big data is merely not enough. The data collected must be rich and varied. » https://t.co/3xE3KGrXR3
— Dominique Heger (@dhtusa) 16 décembre 2018
Résolution n°2 : prendre davantage de temps pour vous, moins pour les corvées !
Se faire livrer ses courses à domicile par un robot, check ! Dites merci à Twinswheel et Franprix qui, en 2019 prévoient une expérimentation visant à accompagner les clients dans les rayons du supermarché et leur acheminer les provisions.
Franprix va expérimenter des robots Twinswheel pour accompagner ses clients dans les rayons et tester des livraisons… presque autonomes. https://t.co/rCjIJukbKD — Axel Lecompte (@AxelLecompte) 29 novembre 2018
Autre annonce : le “snackbots”, robot de livraison expérimenté par PepsiCo. Pour le rencontrer et ainsi récupérer votre bouteille de soda, il faudra vous rendre sur le campus de l’Université du Pacifique en Californie.
PepsiCo déploie des robots autonomes qui livrent des collations aux étudiants dans un campus américain https://t.co/PYN9TW9DEy pic.twitter.com/Hx1CH5Ajd7
— Siècle Digital (@Siecledigital) 5 janvier 2019
Résolution n°3 : développer vos projets et les tester jusqu’au succès !
Avis aux développeurs robotiques : Amazon annonce AWS RoboMaker.“ La simulation robotique d’AWS RoboMaker facilite la mise en place de simulations à grande échelle et parallèles avec des mondes prédéfinis, tels que les salles intérieures, les magasins de détail ou encore les pistes de course. Notre volonté est que les développeurs puissent tester leurs applications autant qu’ils le souhaitent et exécuter plusieurs simulations en parallèle.“ a commenté Amazon.
Résolution n°4 : proposer des solutions toujours plus astucieuses
Une peau capable de transformer n’importe quel objet en robot, et pourquoi pas ? OmniSkins est aujourd’hui un prototype créé par une équipe de chercheurs de l’Université de Yale en collaboration avec la NASA. Ce robot mou vise à métamorphoser n’importe quel volume en objet utile pour les astronautes, comme un bras robotique ou un moyen de transport capable d’arpenter un terrain difficile. À terme, ce projet pourrait trouver bien d’autres applications.
Résolution n°5 : “less is more !”
“Il est marrant/mignon/curieux ce robot… Et à quoi sert-il ?”.
Comme dans de nombreux domaines, la question de l’usage en robotique est fondamental : elle légitime l’existence du robot aux yeux des utilisateurs. Ainsi, bien souvent, le design privilégie l’empathie pour favoriser l’acceptation sociale et évoquer les interactions homme-robot attendues. L’usage quant à lui, se doit d’être multiple, voire parfois dans la surenchère de promesses qu’il faut alors tenir (en rivalisant avec d’autres technologies telles que les assistants vocaux pour la robotique sociale) !
Prenons le cas de Jibo, soumis au challenge du “Meet expectations” :
Jibo Is Probably Totally Dead Now ???? Being first at anything is hard. It’s especially hard in robotics, and even harder in consumer robotics, where the expectation is for things to work almost perfectly and cost almost nothinghttps://t.co/ygnGMNY68K pic.twitter.com/vUMtJle58l — MONTAUD Andre pro (@MontaudPro) 3 décembre 2018
Que se passe-t-il alors lorsque le design et l’usage cultivent le minimalisme ?
Réponse avec “The Greeting Machine” :
Résolution n°6 : aimer et être aimé…
Cela tombe bien, Lovot, l’une des stars robotiques du CES 2019 a été créée pour ça et rien que pour ça (minimalisme toujours !)
Lovot : le robot qui a un cœur grand comme ça… https://t.co/eaC5GENE3A
— Presse-citron #CES2019 (@pressecitron) 23 décembre 2018
Résolution n°7 : rester confiant, même quand c’est “flippant” !
Tic Tac Tic Tac… AlphaZero, la nouvelle intelligence artificielle de Deepmind qui apprend seule à écraser les autres IA – Après les échecs, le Go et le Shogi, elle a également battu d’autres IA spécialisées, dont AlphaGo Zero. Une première. https://t.co/kqXpr9bXik pic.twitter.com/mSkF2vwjkF — Redsan (@Redsan) 10 décembre 2018
This robot hand always beats you at rock-paper-scissors, as it recognizes target human hand play at 1ms with a high-speed computer vision. After that it plays in under 20ms. Low latency systems can often be more powerful than fancy predictive AI. https://t.co/5qcMQe6eXB pic.twitter.com/NE7LUcX5va
— Reza Zadeh (@Reza_Zadeh) 23 décembre 2018
Tant qu’aucun robot, ni IA ne nous battra au UNO, tout ira bien !
Belle année à tous et que 2019 soit une année millésime pour l’innovation robotique !
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